Le phénomène du chômage n’est pas, jusqu’à ce jour, aboli. Tous les pays le vit, y compris la France qui tente en vain de remédier à ce fléau. Et c’est, d’ailleurs, dans l’atteinte de cet objectif qu’il a été déclaré possible de cumuler le chômage et la création d’entreprise. C’est un moyen et une opportunité pour chacun de bénéficier des allocations familiales, tout en créant son entreprise. Et quel que soit le type d’entreprise choisi, société ou micro-entreprise, ce n’est pas un obstacle pour ces démarches. Mais comment s’y prendre ?
Opter pour l’ARCE
Il est d’ordre qu’un chômeur a droit à des allocations durant les 13 mois qui suivent sa perte d’emploi. Mais celui-ci est aussi encourager à se relever et être son propre créateur d’entreprise, en obtenant 45% des indemnités qui lui restent, avec l’ARCE ou Aide à la Reprise et Création d’Entreprise. Cette somme devrait lui servir de capital dans son nouveau projet. Et elle sera versée suivant deux échéances, 50% au début et 50% après six mois de création. Cependant, ce n’est pas tous les chômeurs qui peuvent prétendre à ce régime. Il faut avant tout s’affilier à l’ACCRE ou Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprises. Et il est également essentiel de noter qu’une fois l’aide accordée, le bénéficiaire ne pourra plus recevoir le reste de ses allocations ; sauf si le projet vient à périr.
Maintenir ses allocations familiales
Dans le concept de cumul du chômage et de la création d’entreprise, il est tout à fait possible de percevoir ses allocations en entier. Pour ce faire, la personne concernée ne doit prétendre à aucune aide, telles que l’ARE ou l’ARCE. Ce concept est idéal pour ceux qui choisissent de créer une entreprise à capital modéré. Ainsi, ils continueront à recevoir leurs indemnités mensuels jusqu’à la limite prévue avec l’organisme compétent. Néanmoins, le revenu émanant de l’entreprise nouvellement créée ne doit pas dépasser 70% de l’ancien salaire du chômeur.
Le cas de l’auto-entrepreneur
Une auto-entreprise est une meilleure idée pour un cumul avec le chômage. Ceci est souvent d’une petite envergure et est très facile à développer ; ce qui serait idéal pour un chômeur avide de stabilité financière. Mais il faut savoir que celui-ci est soumis à un régime particulier en termes de calcul. Les indemnités mensuelles sont, en effet, fixées selon le montant du chiffre d’affaire de la micro-entreprise ; qui fait l’objet de certains abattements des frais personnels.